Petit tour d'horizon sur les publications récentes concernant notre thématique préférée :
Contextes favorables et rôle des éducatrices sur l'activité physique des enfants de 3 à 5 ans fréquentant un centre de la petite enfance *:
Une thèse québecoise nous rappelle que les activités sédentaires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur restent majoritaires dans les structures d'accueil des petits. L'augmentation du temps de jeu actif des petits relève du rôle des personnels en charge des enfants. C'est pourquoi, il serait intéressant, en vue de favoriser l’activité physique des enfants, de permettre à ces professionnels de se réapproprier leur rôle dans le champ des pratiques corporelles.
L’activité physique des préadolescents diminuerait leur temps numérique sédentaire et leur risque de surpoids à long terme**
Une étude finlandaise visait à déterminer si l'utilisation sédentaire des médias numériques pendant la préadolescence augmente le risque de surpoids trois ans plus tard, et si cette association diffère en fonction du niveau d'activité physique de loisir des jeunes. En suivant plus de 4000 participants sur 3 ans via des questionnaires, les auteurs ont mis en avant que lorsque les jeunes pratiquent 6 heures ou plus d'activité physique de loisirs par semaine, il s'avère que cela diminue le risque de surpoids 3 ans plus tard. Celui-ci est également corrélé à une plus grande utilisation des outils numériques.
Impact du confinement COVID-19 sur les comportements liés au mouvement des jeunes enfants français : l’enquête nationale ONAPS***
Une étude auprès de parents d'enfants français âgés de moins de 6 ans a été lancée au tout début du premier confinement en 2020. Elle explorait les variations du niveau d'activité physique, le temps passé à des comportements sédentaires et le temps de sommeil des enfants.
Les attitudes ont été influencés différemment chez les très jeunes enfants pendant cette période. Une majorité de parents ont mis en cause le télétravail sur l'exposition de leurs enfants aux écrans. Il semblerait également que la pratique d'une activité physique pendant la période de confinement soit corrélée à l'accès à un environnement extérieur favorable (terrain de jeux,...).
Ces travaux soulignent à nouveau l'impact favorable de l'activité physique sur le bien être et la santé, dès le plus jeune âge.
*Connelly JA. L’activité physique des enfants de 3 à 5 ans fréquentant un centre de la petite enfance : contextes favorables et rôle des éducatrices. Published online May 2021. Accessed November 17, 2021. https://depositum.uqat.ca/id/eprint/1300/
**Engberg E, Leppänen MH, Sarkkola C, Viljakainen H. Physical Activity Among Preadolescents Modifies the Long-Term Association Between Sedentary Time Spent Using Digital Media and the Increased Risk of Being Overweight. Journal of Physical Activity and Health. 2021;18(9):1105-1112. doi:10.1123/jpah.2021-0163
***Fillon A, Lambert C, Tardieu M, et al. Impact of the COVID-19 confinement on movement behaviors among French young children: the ONAPS national survey [= Impact du confinement COVID-19 sur les comportements liés au mouvement des jeunes enfants français : l’enquête nationale ONAPS]. Minerva Pediatr (Torino). Published online September 13, 2021. doi:10.23736/S2724-5276.21.06194-2
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